La mort et le deuil font partie de presque tout ce que j’ai écrit. Quand le titre d’un premier roman est « Quelques adieux », disons que ça donne la couleur de certains thèmes. D’une façon ou d’une autre, la mort traverse mes romans. Pas pour l’explorer ou la définir, mais pour parler de l’urgence de vivre. De cette responsabilité que l’on a tous de vivre totalement, quelles que soient les aspérités et les duretés que la vie nous impose.
À travers « Dix jours », mais aussi en évoquant plusieurs autres titres, j’aborderai cet aspect de la vie qui est si souvent nié, mais auquel personne n’échappe : la mort et ses deux inséparables, le deuil et la vie.
Marie Laberge